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 Une expérience de la vulgarité: Restaurant Kong à Paris

 

Je me suis longtemps posé la question; devrais je perdre un peu de temps à partager mon expérience chez Kong, restaurant de la "branchitude" parisienne ?
Alors qu'en général le ressentiment s'atténue avec le temps, le mien s est anormalement aiguisé !
De quoi s agit il ?
D'un simple dîner prévu la semaine dernière à 21h00 chez Kong, restaurant parisien au dernier étage de feu la Samaritaine , et déjà en arrivant le sentiment que vous n existez pas, ou si peu.
Une hôtesse à l accueil qui ne vous regarde pas, vérifie sur son écran votre réservation et pas un instant son regard ne croise le votre.
Le téléphone nous interrompt, toujours prioritaire sur votre dialogue engagé, et déjà las vous passez de statut de transparent à celui de poussière.
Et puis la sanction tombe, "votre table n est pas encore disponible, nous vous invitons à patienter au bar".
On n'ose  envisager un mot d'excuse.
Viens le moment du bar, 30 mn d attente avant que l on prenne votre commande.
45 minutes plus tard, la table se libère et  un nouveau moment d'extase , non seulement que nenni on ne songerait à vous offrir votre verre en remerciement de votre patience mais on vous demande de régler votre consommation avant le dîner car il s'agit de "comptabilité différente" (sic).
Imaginez votre coiffeur vous demander de régler la shampouineuse d'une part et la coupe d'autre part !
La cuisine s affiche d'inspiration japonaise, dont on ne voit de trace nulle part, ou quasi ; elle n'est ni bonne ni mauvaise , elle n'est rien.
Une vue sublime mais insuffisamment mise en valeur par un mauvais réglage de l'éclairage intérieur.
Somme toute un constat classique dans de nombreux endroits de la "branchitude" et de la "beautitude" et qui ne justifierait pas les quelques minutes consacrées à la rédaction de ces lignes.
Mais le pire reste encore à venir; on  touche le fond en regardant les serveuses.
Habillées en deçà du court et des décolletés au delà du vertigineux, j ai ressenti un profond sentiment d humiliation et de mépris pour ces jeunes filles, conceptualisées en "gogo girls".
Si vous cherchez une illustration de la vulgarité contemporaine , je vous recommande une expérience chez Kong, rue du Pont Neuf à Paris.
Ah oui, j'oubliais: il vous en coûtera 100 euros par personne !


Thibault Ponroy