Le mammouth bouge encore
Tout le monde se souvient de l'émoi provoqué par les propos de Claude Allègre, alors Ministre de l'éducation dans le gouvernement présidé par Lionel Jospin (1997-2002), à l'encontre des syndicats enseignants..
On est pourtant confondu devant leur comportement dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires engagée par Vincent Peillon.
Les propos, dans l'Express, de Bruno Julliard, ancien syndicaliste de l'UNEF , principal animateur des manifestations anti CPE de 2006 et ancien conseiller de l'actuel Ministre de l'éducation, sont à cet égard sans ambiguité: «frappé par le conservatisme et le corporatisme des principaux syndicats enseignants».
L'intérêt des élèves n'était pas prioritaire lors du débat organisé au Conseil Supérieur de l'Education sur la réforme des rythmes scolaires reconnaît-il, dénonçant les jeux corporatistes.
Alors, comme toujours, les syndicats d'enseignants dénonceront la méthode, c'est tellement plus facile de rejeter la responsabilité sur ceux qui essaient d'améliorer un fonctionnement au bénéfice des seuls enfants.
Cette manifestation et ce comportement sont simplement irresponsables et indécents.
A l'instar de celle qui a privé les auditeurs de France Inter, durant la première semaine de janvier, de leurs programmes pendant cinq jours pour la défense de 4 techniciens dont l'emploi n'était même pas menacé.
C'est bien de s'exciter sur Depardieu mais il est d'autres réalités tout aussi confondantes et la complainte serait d'autant plus convaincante, si elle n'était pas aussi sélective.
On est pourtant confondu devant leur comportement dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires engagée par Vincent Peillon.
Les propos, dans l'Express, de Bruno Julliard, ancien syndicaliste de l'UNEF , principal animateur des manifestations anti CPE de 2006 et ancien conseiller de l'actuel Ministre de l'éducation, sont à cet égard sans ambiguité: «frappé par le conservatisme et le corporatisme des principaux syndicats enseignants».
L'intérêt des élèves n'était pas prioritaire lors du débat organisé au Conseil Supérieur de l'Education sur la réforme des rythmes scolaires reconnaît-il, dénonçant les jeux corporatistes.
Alors, comme toujours, les syndicats d'enseignants dénonceront la méthode, c'est tellement plus facile de rejeter la responsabilité sur ceux qui essaient d'améliorer un fonctionnement au bénéfice des seuls enfants.
Cette manifestation et ce comportement sont simplement irresponsables et indécents.
A l'instar de celle qui a privé les auditeurs de France Inter, durant la première semaine de janvier, de leurs programmes pendant cinq jours pour la défense de 4 techniciens dont l'emploi n'était même pas menacé.
C'est bien de s'exciter sur Depardieu mais il est d'autres réalités tout aussi confondantes et la complainte serait d'autant plus convaincante, si elle n'était pas aussi sélective.
Thibault Ponroy
