Pierre Rosanvallon ou l'intelligence lumineuse
Que rêver de mieux pour commencer cette nouvelle année que de l'intelligence lumineuse: Pierre Rosanvallon invité le 4 janvier dernier du premier 6.30/10.00 animé tous les matins par Nicolas Demorand sur France Inter.
Historien et Politologue, Professeur au Collège de France et Directeur d'Etudes à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales , Pierre Rosanvallon a livré une réflexion sur l'évolution du rôle des intellectuels et du poids des voix singulières et individuelles dans l'actuel ère hyper médiatisée et quelque peu décérébrée.
Il a rappelé "le besoin d'éclaireurs plus que d'imprécateurs ", le besoin de maîtrise" de l'intelligence de son indignation et la connaissance de sa colère".
Constat brutal de l'opposition entre l'existence d'une très vive curiosité sociale face à une capacité médiatique énorme couplée à une capacité de compréhension faible de la plupart des dirigeants, notamment politiques.
Cet intermède était le bienvenu après les nombreux voeux publiquement exprimés dans une seule logique bruyante et médiatique et sans aucun soupçon tant d'intelligence que de recul.
On peut aussi, dans ce contexte, logiquement s'interroger sur le bug de l'an 2000, le Grenelle de l'environnement et l'absence de conclusions concrètes deux après, la légitimité du débat sur l'identité nationale, le traitement technique et médiatique de la grippe H1N1...la liste est sans fin de ses peurs collectives suscitées dans le but de cristalliser les attentions et d'anesthésier les éclaireurs.
Les intellectuels devraient être nos héros éclairants et c'est l'honneur de la presse que de leur donner l'espace d'expression essentielle à la gestion intelligente de nos destinées.
Historien et Politologue, Professeur au Collège de France et Directeur d'Etudes à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales , Pierre Rosanvallon a livré une réflexion sur l'évolution du rôle des intellectuels et du poids des voix singulières et individuelles dans l'actuel ère hyper médiatisée et quelque peu décérébrée.
Il a rappelé "le besoin d'éclaireurs plus que d'imprécateurs ", le besoin de maîtrise" de l'intelligence de son indignation et la connaissance de sa colère".
Constat brutal de l'opposition entre l'existence d'une très vive curiosité sociale face à une capacité médiatique énorme couplée à une capacité de compréhension faible de la plupart des dirigeants, notamment politiques.
Cet intermède était le bienvenu après les nombreux voeux publiquement exprimés dans une seule logique bruyante et médiatique et sans aucun soupçon tant d'intelligence que de recul.
On peut aussi, dans ce contexte, logiquement s'interroger sur le bug de l'an 2000, le Grenelle de l'environnement et l'absence de conclusions concrètes deux après, la légitimité du débat sur l'identité nationale, le traitement technique et médiatique de la grippe H1N1...la liste est sans fin de ses peurs collectives suscitées dans le but de cristalliser les attentions et d'anesthésier les éclaireurs.
Les intellectuels devraient être nos héros éclairants et c'est l'honneur de la presse que de leur donner l'espace d'expression essentielle à la gestion intelligente de nos destinées.
Thibault Ponroy
