Les immatures et le chili con carne
Europe Écologie Les Verts viennent de décider lors de leur dernier Conseil Fédéral de ne pas voter la ratification du traité de stabilité budgétaire européen.
Les implications de ce traité, négocié par Nicolas Sarkozy et finalement repris par François Hollande, sont essentielles car elles créent l'obligation pour la France de ramener à terme son déficit à 3% du PIB, hors impact conjoncturel, avec pour conséquence, dès la prochaine loi de finance, une augmentation des prélèvements fiscaux à hauteur de 20 milliards d'euros, entre les ménages et les entreprises, et une baisse de 10 milliards des dépenses de l'Etat.
Décision irresponsable dont la conséquence naturelle devrait être leur départ du gouvernement.
Ils se comportent en immatures inconséquents qui tirent parti de leur accord de gouvernement et n'ont toujours pas su, ou voulu, développer une culture de responsabilité.
Ils sont portés à bout de bras par des socialistes une nouvelle fois naïf et qui se laissent par ailleurs enfermés dans des imprécations écologistes souvent dogmatiques.
Qui plus est, insultant quand son ex secrétaire Nationale, aujourd'hui Ministre du Logement, déclare sur twitter gèrer son stress en cuisinant un chili con carne.
La question de la responsabilité appartient aujourd'hui au Président de la République et à son Premier Ministre et elle se pose en terme d'autorité.
Ce n'est la spécialité ni de l'un, ni de l'autre et Jean-Marc Ayrault a déjà esquivé le débat en le fixant uniquement sur le terrain de la responsabilité; message adressé à une bande de post-adolescents immatures.
Ce n'est pas un événement politique mineure et les dégâts collatéraux peuvent être non négligeables.
Comment demander à ses concitoyens efforts et sacrifices avec dans son gouvernement deux ministres dont la solidarité gouvernementale est à géométrie variable et conçoivent leur présence en termes de stratégie électorale.
Il ne s agit plus de synthèse et de motion de parti, mais de crédibilité politique.
Non Madame Joly, ne vous en déplaise, le journal Le Monde ne s'est pas "fait" Madame Dufflot et vous expédiez un peu vite le débat.
L'époque mérite haute chose qu'un numéro de funambule.
Quand on prétend faire de la politique autrement, on la fait autrement.
Les implications de ce traité, négocié par Nicolas Sarkozy et finalement repris par François Hollande, sont essentielles car elles créent l'obligation pour la France de ramener à terme son déficit à 3% du PIB, hors impact conjoncturel, avec pour conséquence, dès la prochaine loi de finance, une augmentation des prélèvements fiscaux à hauteur de 20 milliards d'euros, entre les ménages et les entreprises, et une baisse de 10 milliards des dépenses de l'Etat.
Décision irresponsable dont la conséquence naturelle devrait être leur départ du gouvernement.
Ils se comportent en immatures inconséquents qui tirent parti de leur accord de gouvernement et n'ont toujours pas su, ou voulu, développer une culture de responsabilité.
Ils sont portés à bout de bras par des socialistes une nouvelle fois naïf et qui se laissent par ailleurs enfermés dans des imprécations écologistes souvent dogmatiques.
Qui plus est, insultant quand son ex secrétaire Nationale, aujourd'hui Ministre du Logement, déclare sur twitter gèrer son stress en cuisinant un chili con carne.
La question de la responsabilité appartient aujourd'hui au Président de la République et à son Premier Ministre et elle se pose en terme d'autorité.
Ce n'est la spécialité ni de l'un, ni de l'autre et Jean-Marc Ayrault a déjà esquivé le débat en le fixant uniquement sur le terrain de la responsabilité; message adressé à une bande de post-adolescents immatures.
Ce n'est pas un événement politique mineure et les dégâts collatéraux peuvent être non négligeables.
Comment demander à ses concitoyens efforts et sacrifices avec dans son gouvernement deux ministres dont la solidarité gouvernementale est à géométrie variable et conçoivent leur présence en termes de stratégie électorale.
Il ne s agit plus de synthèse et de motion de parti, mais de crédibilité politique.
Non Madame Joly, ne vous en déplaise, le journal Le Monde ne s'est pas "fait" Madame Dufflot et vous expédiez un peu vite le débat.
L'époque mérite haute chose qu'un numéro de funambule.
Quand on prétend faire de la politique autrement, on la fait autrement.
Thibault Ponroy
