L'essentiel est à venir
Nous avons assisté hier soir sur TF1 à un parfait exercice de communication et un Dominique Strauss-Kahn remarquablement entrainé.
Tout en retenue, émotion contenue, la sincérité aussi, la sincérité surtout et une absence d'explications.
Un langage du corps sous contrôle, des mains bien à plat et concentrées sur les seules conclusions du Procureur de l'état de New York, par deux fois agitées sous le nez de Claire Chazal.
Une Claire Chazal qui aura presque posé toutes les questions, une exceptée , celle sur ce qu'il s'est réellement passé dans la chambre 2806, et sans insister sur aucune.
Un emprunt à une sémantique de contrition déjà utilisée par Bill Clinton, sauf que ce dernier avait été plus explicite lors des ses excuses présentées au peuple américain, et un désagréable sentiment perçu d'indécence quant il s'est agi notamment d'évoquer un éventuel complot.
Mais pouvait il en être autrement ?
Cette interview n'est qu'une énième étape indispensable et préalable à un dessein de reconstruction d'image; c'est la saison 2 évoquée dans mon article du 5 septembre dernier.
Dans un tel scénario la sincérité n'a clairement pas sa place.
En conclusion de son interview Dominique Strauss-Kahn a aspiré à se reposer, nous aussi...longuement.
Tout en retenue, émotion contenue, la sincérité aussi, la sincérité surtout et une absence d'explications.
Un langage du corps sous contrôle, des mains bien à plat et concentrées sur les seules conclusions du Procureur de l'état de New York, par deux fois agitées sous le nez de Claire Chazal.
Une Claire Chazal qui aura presque posé toutes les questions, une exceptée , celle sur ce qu'il s'est réellement passé dans la chambre 2806, et sans insister sur aucune.
Un emprunt à une sémantique de contrition déjà utilisée par Bill Clinton, sauf que ce dernier avait été plus explicite lors des ses excuses présentées au peuple américain, et un désagréable sentiment perçu d'indécence quant il s'est agi notamment d'évoquer un éventuel complot.
Mais pouvait il en être autrement ?
Cette interview n'est qu'une énième étape indispensable et préalable à un dessein de reconstruction d'image; c'est la saison 2 évoquée dans mon article du 5 septembre dernier.
Dans un tel scénario la sincérité n'a clairement pas sa place.
En conclusion de son interview Dominique Strauss-Kahn a aspiré à se reposer, nous aussi...longuement.
Thibault Ponroy
