Bal tragique à l'UMP
Le chaos traversé actuellement par l'UMP va au delà de la simple querelle de personnes et d'égos uniquement animés par la perspective de l élection présidentielle de 2017.
Elle prend sa source dans un traumatisme post défaite électorales, notamment la dernière élection pr-ésidentielle.
En effet la droite n'a gagné aucune élection depuis la présidentielle de 2007.
L'heureuse surprise de la défaite non humiliante de son héraut en mai dernier et les difficultés immédiates rencontrées par la nouvelle majorité des son arrivée au pouvoir, lui ont donné l'illusion du mouvement et anesthésié –consciemment ou inconsciemment- toute velléité de débat sur le fond.
La confiscation de la compétition à la présidence de l 'UMP par François Fillon et Jean-François Copé n'a fait que renforcer cette absence de fond et le sentiment d'un concours de beauté entre deux prétendants refusant toute confrontation idéologique frontale.
Le débat télévisuelle, ou plutôt l'absence de débat,entre les deux candidats en fut la caricature extrême.
La violence de l'affrontement est à la hauteur de la vacuité des programmes et de l'idéologie, renforcé par un récent sentiment de débordement sur son aile libérale par le parti socialiste, depuis que le gouvernement a fait sien la quasi totalité des recommandations du rapport Gallois sur la compétitivité des entreprises françaises.
Le problème c'est que cette absence de réflexion devient une constante de la politique française; on l'a vu avec la gauche et son anti-sarkozysme obsessionnel.
Si au moins de ce chaos pouvait surgir un début de réflexion.
On peut toujours rêver !
Elle prend sa source dans un traumatisme post défaite électorales, notamment la dernière élection pr-ésidentielle.
En effet la droite n'a gagné aucune élection depuis la présidentielle de 2007.
L'heureuse surprise de la défaite non humiliante de son héraut en mai dernier et les difficultés immédiates rencontrées par la nouvelle majorité des son arrivée au pouvoir, lui ont donné l'illusion du mouvement et anesthésié –consciemment ou inconsciemment- toute velléité de débat sur le fond.
La confiscation de la compétition à la présidence de l 'UMP par François Fillon et Jean-François Copé n'a fait que renforcer cette absence de fond et le sentiment d'un concours de beauté entre deux prétendants refusant toute confrontation idéologique frontale.
Le débat télévisuelle, ou plutôt l'absence de débat,entre les deux candidats en fut la caricature extrême.
La violence de l'affrontement est à la hauteur de la vacuité des programmes et de l'idéologie, renforcé par un récent sentiment de débordement sur son aile libérale par le parti socialiste, depuis que le gouvernement a fait sien la quasi totalité des recommandations du rapport Gallois sur la compétitivité des entreprises françaises.
Le problème c'est que cette absence de réflexion devient une constante de la politique française; on l'a vu avec la gauche et son anti-sarkozysme obsessionnel.
Si au moins de ce chaos pouvait surgir un début de réflexion.
On peut toujours rêver !
Thibault Ponroy
