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 France Inter 3/06/09 : chronique de Stéphane Guillon sur le crash du vol AF 447

 

Après les chroniques controversées sur  Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry, les commentaires démagogiques et insultants sur les trois arbitres dans l’affaire Tapie on pouvait craindre le pire.
Va-t-il trop loin ou pas ?
Peut-on rire d’un catastrophe aérienne qui a tué 228 personnes et endeuillées des dizaines de famille ?
Peut-on rire de tout ?
En fait le débat n’est même pas là ; cette chronique n’a servi à rien, simple numéro d’équilibriste  créant un sentiment de malaise, provocation à cent balles et inutile dont l’auteur n’a pas eu l’audace d’aller jusqu’au bout…du vide avec rien autour, alors pourquoi ? dans ces cas là, il vaut mieux se taire…mais pour cela il faut peut être un vrai talent !


Thibault Ponroy
                                                                                                               

Commentaires

En plus de n’être pas vraiment drôle, Stéphane Guillon dans sa chronique  “humoristique” sur le crash du vol AF 447 du 3/06/2009, nous prend pour des imbéciles. Avançant une manipulation rhétorique classique, “la prolepse”, qui consiste à devancer les réactions négatives sur des propos que l’on est en train d’élaborer (dans le cas qui nous préoccupe une diahrée verbale matinale), tente de nous faire accepter son approche provocatrice qu’il a des événements dramatiques. Rappelant qu’il est coutumier du fait en ayant  passé un extrait de la très belle chanson de Charlélie Couture “comme un oiseau s’envole”, le jour des attentats du 11 septembre 2001 sur la chaîne Comédie, Stéphane Guillon,au delà de persister et de signer,montre son incapacité à renouveller son registre comique. En revanche, son irrespect de la dignité humaine ou tout simplement de la sensibilité de l’autre est sans borne. L’outrance gratuite ne font pas rire et les propos  de cette chronique déplacée sont affligeants et vides de sens. Les grands humoristes, dont il ne fait  pas partie, ne choquent pas pour choquer, mais sont là pour nous questionner, pour rendre visible l’invisible, nous faire toucher du doigt les injustices et les absurdités. Mais nous sommes dans un pays de libre expression alors surtout, continuez sur cette voie mais attention de ne pas exploser en plein vol.

David Nitlich