Le bonheur est aussi dans la salle La Cerentola de Gioacchino Rossini 
Vrais moments parfaits de plaisir au Théâtre des Champs Elysées dans sa programmation de La Cerentola de Rossini, grâce notamment à une mise en scène époustouflante d' Irina Brook.
A priori La Cerentola est musicalement un opéra plutôt ennuyeux, non carrément ennuyeux y compris pour les zélateurs de l'opéra italien du 19ème siècle, mais Vivica Genaux y incarne une Angelina dite Cerentola vibrionnante, Carla Di Censo et Nidia Palacios parfaites Clorinda et Thisbe en demi -soeurs aussi pestes que déjantées, Ildebrando d'Arcangelo dans le rôle du philosophe Alirodo sorti tout droit d'un talk show de canal +, Antonio Siragusa en Prince de Salerne caricatural et contemporain, enfin Pietro Spagnoli dans le rôle de Don Magnifico parfait maquignon, tous donnant sans retenue la mesure de leur plaisir d'être sur scène et magnifiquement servis par le choeur du Théâtre des Champs-Elysées et une mise en scène arachnéenne, pétillante, légèrement délirante, justement gaie, entrainante...en bref une vraie soirée de bonheur.
Mention spéciale a l'orchestre Köln dirigée par Michaël Gütler.
Rossini n'est jamais aussi séduisant que lorsque ses metteurs en scène en prennent la pleine mesure théâtrale.
La démonstration aussi que l'opéra peut être une autre écriture de la comédie musicale.
En sortant, on se prend à danser sur le trottoir.
Grazie mille a tutti
A priori La Cerentola est musicalement un opéra plutôt ennuyeux, non carrément ennuyeux y compris pour les zélateurs de l'opéra italien du 19ème siècle, mais Vivica Genaux y incarne une Angelina dite Cerentola vibrionnante, Carla Di Censo et Nidia Palacios parfaites Clorinda et Thisbe en demi -soeurs aussi pestes que déjantées, Ildebrando d'Arcangelo dans le rôle du philosophe Alirodo sorti tout droit d'un talk show de canal +, Antonio Siragusa en Prince de Salerne caricatural et contemporain, enfin Pietro Spagnoli dans le rôle de Don Magnifico parfait maquignon, tous donnant sans retenue la mesure de leur plaisir d'être sur scène et magnifiquement servis par le choeur du Théâtre des Champs-Elysées et une mise en scène arachnéenne, pétillante, légèrement délirante, justement gaie, entrainante...en bref une vraie soirée de bonheur.
Mention spéciale a l'orchestre Köln dirigée par Michaël Gütler.
Rossini n'est jamais aussi séduisant que lorsque ses metteurs en scène en prennent la pleine mesure théâtrale.
La démonstration aussi que l'opéra peut être une autre écriture de la comédie musicale.
En sortant, on se prend à danser sur le trottoir.
Grazie mille a tutti
Thibault Ponroy
